Mythes et réalités

Être sous l'influence de la drogue veut dire non. Seul OUI veut dire OUI!

Il n'y a pas de consentement si la personne est incapable de consentir à des activités sexuelles. Une personne temporairement inapte ne peut consentir à des activités sexuelles, par exemple si elle est inconsciente ou si elle dort. Une personne sous l'influence de l'alcool, de la drogue ou d'un médicament, peut aussi être trop intoxiquée pour consentir librement à des activités sexuelles.

« Elle n'a pas dit non. Donc elle consent. »

Ce n'est pas parce qu'une personne ne dit pas non qu'elle dit oui. Consentir signifie accepter explicitement et non simplement rester silencieuse ou ne pas dire non.

Être intoxiquée par la drogue ou l'alcool n'est jamais une invitation à avoir des contacts sexuels. Consentir à boire de l'alcool ou consommer de la drogue n'est pas un consentement à une agression. La seule personne responsable de l'agression sexuelle est la personne qui commet l'agression. Être en état d'intoxication veut dire non.

« Elle est devenue vraiment cochonne quand elle a pris ça. Elle en voulait toujours plus. Je ne l'ai pas forcée. »

Certaines substances, notamment le GHB et le Rohypnol, lorsqu'elles sont prises ensemble ou séparément suppriment l'inhibition sexuelle en raison de l'effet sédatif de ces substances (calmant). Quant à l'alcool, il multiplie les effets amnésiques et anesthésiques d'autres drogues.

« Un gars qui paie quelques bières à une fille peut bien avoir quelque chose d'elle en retour. »

Ce mythe est utilisé pour justifier l'agression. La sexualité des femmes n'est pas à acheter. La femme ou l'adolescente n'a jamais à «donner quelque chose en retour» de bières, d'autres objets matériels ou d'attentions.

L'alcool est facilement accessible et sa consommation est banale. Il a des effets sur les interactions sociales (par exemple, une mauvaise perception de l'intention sexuelle) et diminue la capacité à résister devant une situation d'abus potentiel.