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« Avoir des relations sexuelles non consenties ou obtenues par coercition, avec un partenaire qui, sous l'influence de l'alcool ou de drogues, ne peut donner son accord de façon consciente constitue une agression sexuelle par intoxication. »
Agressions sexuelles et « drogues du viol »
CALACS La Passerelle, Drummondville |
Saviez-vous que?
Peu importe si la consommation d'alcool, de médicaments ou de drogues est volontaire ou involontaire, seul OUI veut dire OUI! |
Toute substance utilisée comme élément de soumission chimique dans le but d'agresser sexuellement est une drogue du viol. Ces substances altèrent l'état de conscience. Résultat, les victimes manifestent peu ou pas de résistance. L'expression «drogues du viol», bien que très utilisée, est réductrice. Elle réfère souvent à l'utilisation d'un produit nommé acide gamma hydro butyrique (GHB) et à un seul type d'agression, le viol. Cependant, en ayant recours à diverses substances, les agresseurs peuvent imposer aux victimes plusieurs gestes à connotation sexuelle. Le terme «drogue du viol», dont les médias ont beaucoup parlé ces dernières années, a malheureusement créé un faux sentiment de sécurité par rapport à la substance la plus utilisée lors des agressions, soit l'alcool.
Saviez-vous que?
Le fait de ne pas manger lorsqu'une personne boit de l'alcool peut grandement changer sa résistance à la boisson. L'agresseur encourage parfois la jeune fille à boire davantage s'il sait qu'elle n'a pas mangé. Des centres désignés de Montréal soulignent le grand nombre d'adolescentes agressées sexuellement lors d'une intoxication à l'alcool. Certaines d'entre elles disent n'avoir pas «beaucoup bu», mais avoir bu le ventre vide, ce qui a réduit considérablement leur tolérance à l'alcool et leur contrôle de la situation. |
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