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En 2015, au Québec, 5 806 infractions sexuelles ont été enregistrées par les services policiers. Il y a eu une hausse de 8,6% dans les dix dernières années.
Les femmes et les filles sont davantage victimes d'agression à caractère sexuel.
En raison de certaines vulnérabilités individuelles et sociales, certaines personnes sont plus à risque de subir une agression sexuelle. Les données de l’Enquête sociale générale de 2014 démontrent que les personnes autochtones représentent plus du double des victimes d’agression sexuelle.
Les personnes ayant un problème de santé mentale ou une déficience intellectuelle sont 4 fois plus à risque d'être victimes d'agression sexuelle que des personnes n'ayant pas de problème de santé mentale ou une déficience intellectuelle.
Les personnes LGBT sont trois fois plus susceptibles d’avoir vécu de la violence dans l’enfance.
Les femmes en situation de handicap physique sont deux fois plus à risque d'être victimes d'agression sexuelle ou d'exploitation sexuelle.
Bien que peu de victimes d'agression sexuelle aient rapporté officiellement aux services policiers leur expérience, la plupart, soit 72%, se sont confiées à des proches et plusieurs, soit 41%, se sont tournées vers des membres de leur famille et d'autres sources d'aide informelles. En 2018, suite au mouvement #metoo, il y a eu une augmentation de 15% des signalements d’infractions sexuelles.
1 agression sexuelle sur 10 est signalée aux services policiers. Les données de l'Enquête sociale générale – Victimisation, réalisée par Statistique Canada en 2004, démontrent que les données policières ne représentent que la pointe de l'iceberg de toutes les agressions sexuelles commises.
Dans la majorité des cas déclarés à la police en 2015, l'agresseur était un adulte de sexe masculin, connu de la victime, et l'agression a été perpétrée dans une résidence privée.
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