À propos de nous

 

Mission

La Table de concertation est un rassemblement régional d'organismes qui vise à promouvoir la cause des victimes d'agression à caractère sexuel.
 

Objectifs généraux:

    • Promouvoir et encourager le respect des droits des victimes d'agression à caractère sexuel;
    • Promouvoir l'existence et la consolidation de services de qualité;
    • Favoriser l'échange d'information et la collaboration entre les ressources et la diffusion de cette information dans les organismes concernés;
    • Agir comme consultants, personnes-ressources et experts dans le domaine des crimes à caractère sexuel et émettre des avis et des recommandations;
    • Promouvoir le maintien et le développement de programmes de prévention;
    • Favoriser la formation de ses membres et d'autres intervenants.

 

Membres de la TCACSM

Pour une liste complète de nos membres, cliquez ici.

 

Historique

Plus de 37 années de concertation en agression sexuelle de 1977 à aujourd'hui…

Une première initiative de concertation se concrétise en 1975 alors que le Service de police de la communauté urbaine de Montréal, le Centre d'aide pour victime de viol en collaboration avec le Conseil du statut de la femme demandent qu'un protocole d'intervention soit établi auprès de certains centres hospitaliers pour recevoir les victimes d'agression sexuelle. Malgré le fait que la responsabilité de la mise en œuvre de ce protocole revient aux hôpitaux, ces derniers demeurent réticents à accueillir les victimes. Les policiers font encore la ronde de plusieurs hôpitaux avant d'en trouver un qui accepte de recevoir les victimes.

Ces réticences nous poussent à nous organiser davantage. Un «comité fondateur» est créé en 1977 et a pour but de mettre sur pied des services adaptés aux besoins des victimes d'agression sexuelle à Montréal. Une fois réalisée la mise en place des services aux victimes d'agression sexuelle dans les hôpitaux désignés, le «comité fondateur» prend l'initiative de continuer ce modèle de collaboration afin d'assurer la coordination entre les services.

En avril 1980, La Table de concertation sur les services aux victimes d'agressions sexuelles, région de Montréal prend la relève du comité fondateur. À ce moment-là, le comité est composé de représentants et représentantes des centres d'aide aux victimes d'agression sexuelle de Montréal et de la périphérie, du Service de police de la communauté urbaine de Montréal, du Laboratoire de police scientifique, du Bureau des substituts du procureur général, des quatre (4) centres hospitaliers désignés et du Conseil régional de la santé et des services sociaux Montréal métropolitain qui se nomme aujourd'hui l'Agence de la Santé et de Services sociaux de Montréal.

Au fil des ans, la composition de la Table s'est étendue à d'autres instances tels les CLSC, les Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), les Centres d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC), la Direction de l'indemnisation des victimes d'actes criminels (IVAC), la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et d'autres représentants du réseau judiciaire; juge et substitut du procureur de la couronne. Progressivement, la représentativité se structure uniquement autour du territoire de Montréal-Centre. Aujourd'hui la Table compte 23 organismes membres.

Malgré l'intérêt et le souci des membres de la Table vis-à-vis de la violence sexuelle vécue par les enfants et les adolescents, le temps manque dans les réunions pour bien cerner les problématiques propres à tous les âges. Des membres de la Table créent un groupe d'action sur les abus physiques et sexuels envers les enfants et adolescents et décident de se scinder de la Table en 1995.

 

Fonctionnement de la Table

En 1988, la Table de concertation sur les agressions à caractère sexuelle de Montréal se dote d'un comité de coordination pour superviser ses activités. Celui-ci est composé d'un représentant des secteurs communautaire, santé et services sociaux, sécurité publique et justice ainsi que le président ou la présidente de la Table. En janvier 1991, les règles et le mode de fonctionnement formels sont adoptés. La Table se réunit 7 fois par année, le mercredi matin de 9h à midi. Un ordre du jour est conçu selon les priorités qui ont été choisies en début d'année et les projets en cours. Selon le besoin, des comités de travail sont mis sur pied. Certains sont statutaires, comme le comité des centres désignés tandis que d'autres sont ponctuels et reliés à un projet spécifique. Au mois de juin, le comité de coordination rédige le bilan pour faire état des activités réalisées au courant de l'année.

En 2003, 26 années après la fondation de la Table, un logo est conçu et le nom officiel de la Table devient: Table de concertation sur les agressions à caractère sexuel de Montréal.

Mis à part les subventions ponctuelles reliées à la réalisation de projets spécifiques, la Table n'a jamais reçu de financement pour son fonctionnement quotidien. Les organismes membres partagent les tâches reliées à la gestion de la Table, que ce soit la rédaction des procès-verbaux ou l'encadrement d'un projet.

 
La Table est un lieu d'échange et de partage d'information

De façon continue, la Table tient des discussions sur différents sujets à partir de l'expertise des membres de la Table ou en invitant des personnes ressources de l'extérieur. Certains de ces sujets sont limités à des périodes de temps de réunions alors que d'autres sont des thématiques propres à être approfondies pendant plusieurs réunions. Un point statutaire à l'ordre du jour des réunions permet aux membres de faire un tour de table dans le but d'établir une collaboration étroite entre eux, de s'informer mutuellement au sein du réseau, de partager les différentes expertises et de se mobiliser rapidement pour agir conjointement.

 
La table est un lieu de formation et d'apprentissage

Au fil des ans, une des activités prioritaires de la Table a été d'offrir des activités de formation en lien avec les intérêts de ces membres. Différents thèmes sont choisis à chaque année, tels que: l'exploitation sexuelle, la cybercriminalité et la pornographie juvénile, la commission d'examen des troubles mentaux, les demandeurs d'asile, l'entente multisectorielle, le harcèlement sexuel au travail. Depuis 2010, la Table organise une journée de formation annuelle pour les organismes membres et leurs invités. Les thèmes qui ont été développés sont: les libérations conditionnelles, la violence sexuelle et l'immigration, la traite de personnes et la santé mentale chez les victimes d'agression sexuelle.

 
Les publications de la Table

À compter de 2001, la Table choisit de partager les connaissances et les multiples expertises de ses membres sur la problématique des agressions sexuelles en réalisant plusieurs documents. Le premier, un dépliant multilingue en français, en anglais, en arabe et en espagnol, sur les ressources offertes aux victimes d'agression sexuelle à Montréal. Ensuite, Le Guide d'information à l'intention des victimes d'agression sexuelle, disponible en français, en anglais et en espagnol a été lancé en 2007. Distribué à travers le Québec, ce guide est un outil indispensable, accessible et complet qui est maintenant à sa 2e édition. Finalement, la création du nouveau site Web en 2013 aidera la Table à poursuivre son objectif de promouvoir les ressources au service des victimes d'agression sexuelle à Montréal et de mieux outiller les intervenantes et intervenants.

Depuis son implantation en 1977, la Table de concertation a cherché, selon ses moyens, à s'impliquer dans plusieurs dossiers d'envergure. Que ce soit divers aspects reliés aux centres désignés: l'intervention médicosociale, la trousse médicolégale, le Guide d'intervention médicosociale, la formation provinciale sur l'intervention médicosociale pour les centres désignés, une prise de position publique dans les médias à la suite de la présentation donnée par le Dr Lief sur le «Syndrome de la mémoire falsifiée» et contribuer à la création de la section des agressions sexuelles à la SPVM en 1995.

L'histoire de la Table de concertation sur les agressions à caractère sexuel de Montréal a, comme bien des instances, connu des moments plus et moins glorieux. Il y a eu des périodes de remise en question, d'ajustements, de crises et ensuite de renouveau. Il y a eu des périodes moins actives où les membres se sont interrogés sur leur sentiment d'appartenance et d'engagement. Est-ce que la Table répond à mes besoins? Peut-elle faire avancer la cause des victimes d'agression sexuelle à Montréal? Peut-elle prendre des positions? Certes, la Table ne pourra jamais tout accomplir, mais elle continue d'être un lieu de partage, de formation et d'activité pour ses organismes membres. Ces derniers se sont réunis au départ pour entamer ce processus de concertation dans le but d'améliorer les services offerts aux victimes d'agression sexuelle à Montréal. 37 ans plus tard, cette même préoccupation est toujours aussi pertinente et rassembleuse.
 
 

À propos du site internet

 

Portrait dynamique des ressources, à Montréal, pour les victimes d'agression sexuelle (www.agressionsexuellemontreal.ca)

Ce site internet est un projet de la Table de concertation sur les agressions à caractère sexuel de Montréal.

RECHERCHE, RÉDACTION ET DÉVELOPPEMENT DU SITE INTERNET:

    • Myriam Ariey-Jouglard M.A., chargée de projet

COMITÉ DE TRAVAIL ET DE RÉVISION:

    • Marie-Hélène Blanc, Association québécoise Plaidoyer-Victimes (AQPV)
    • Dèby Trent, Centre pour les victimes d'agression sexuelle de Montréal (CVASM)
    • Yvonne Séguin, Groupe d'aide et d'information sur le harcèlement sexuel au travail (GAIHST)
    • Diana Yaros et Michèle Roy, Mouvement contre le viol et l'inceste (MCVI)

RÉVISION:

    • Johanne Carbonneau, réviseure

TRADUCTION:

    • Cynthia Gates, traductrice

VIDÉOS ET TRADUCTION EN LANGUE DES SIGNES QUÉBÉCOISE (LSQ):

    • Marie-Hélène Couture, Maison des femmes sourdes de Montréal (MFSM)
    • Sylvain Gélinas, Cinéall Production des Sourds

CONCEPTION GRAPHIQUE DES BANNIÈRES:

    • Maryse Boutin, Turbine Graphique

 

Le projet a été réalisé grâce à la participation financière de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du Plan d'action gouvernemental 2008-2013 en matière d'agression sexuelle.
 

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