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Pendant cette période, vous émergez peu à peu de la période d'état de choc et vous désirez reprendre une vie normale. Alors s'amorce le processus de réorganisation de la vie quotidienne. En général, cette phase commence la semaine qui suit l'agression sexuelle et se poursuit durant quelques semaines.
Pendant cette période de réajustement, vous vous sentez prête à reprendre vos activités quotidiennes. Vous voulez oublier l'agression et vous souhaitez vous concentrer sur des aspects de votre vie que vous avez peut-être négligés depuis un certain temps. Vous vous sentez soulagée d'être moins obsédée par ce qui vous est arrivé. Le temps est venu de vous occuper de vous-même et de retrouver l'énergie utilisée auparavant pour maîtriser vos émotions. Vous parlez moins de l'agression sexuelle et de ce que vous ressentez. Vous pouvez même avoir tendance à nier vos préoccupations par rapport à l'agression sexuelle.
Durant cette phase, il se peut que vous sursautiez lorsque quelqu'un entre dans la pièce ou lorsqu'une personne vous touche soudainement. Par ailleurs, vous continuez probablement à faire des cauchemars ou des rêves violents. Ceux-ci ont souvent pour thème une situation similaire à celle de l'agression sexuelle. Par exemple, ce sont des rêves qui mettent en scène vos tentatives infructueuses d'échapper à l'agression. Le contenu des rêves se modifie probablement avec le temps. Même s'ils demeurent violents, à la longue, vos rêves vous renvoient une image différente de vous-même, comme de vous montrer en train de vous défendre ou de riposter à l'agresseur.
L'élément clé de cette période est «l'action», en ce sens que vous tentez de reprendre votre vie en main afin de vous sentir bien dans votre peau. Cette phase se caractérise par le besoin de déménager, de changer d'emploi ou de numéro de téléphone, de partir ou de vous éloigner, ou au contraire, de vous consacrer pleinement à vos activités habituelles.
Des peurs ou des phobies, apparues lors de la phase d'état de choc, peuvent également se développer :
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